C’est avec l’album « Partir », mis sur le marché sénégalais en 2004, que Pape Diouf, connut véritablement le succès.
Pourtant à ses débuts, rien ne le prédestinait à la musique, même si pape Diouf est issu d’une famille griotte, originaire du Saloum (région qui se trouve au centre du Sénégal).
Pape Cheikh Diouf de son vrai nom est né le 23 juillet 1973 à Dakar. Malgré son jeune âge, Youssou Ndour voit en lui « l’avenir de la musique sénégalaise ».
L’aventure de ce garçon a débuté aux Parcelles Assainies (quartier de la banlieue Dakaroise). Son oncle y réside. Pape Diouf s’y rend pour apprendre la plomberie. A ses heures perdues, il se consacre à sa passion : la MUSIQUE.
Ainsi il se rapproche d’un groupe de la patte d’oie builders (un autre quartier de la banlieue dakaroise) : « le Mbollo ». Après cette aventure qui ne fera pas mouche, l’enfant de Guinaw rail -comme aime l’appeler la presse sénégalaise-, rejoint en 1995 le » Lemzo Diamono », le groupe de Lamine Faye (l’ex membre du Super Diamono). Il enregistre la chanson « cocorico ». Tube qui le propulse au sommet des hits parades.
En 1998, il quitte le Lemzo Diamono. Il reste 4 ans sans se produire et se tourne vers le commerce de la tuyauterie.
2001 : Il croise Jimmy Mbaye (le soliste du super Etoile), qui l’aide à faire enregistrer son produit « joggël Daggu » (littéralement : lève toi et déhanche) et à le proposer au label « Jololi».
L’année suivante, il s’autoproduit et sort « live au Bidew ». Par la suite il se rendra aux Etats-Unis en compagnie d’autres artistes sénégalais pour une tournée.
Pape Diouf revient sur la scène musicale sénégalaise avec l’album « Partir ».