Griot au meilleur long-métrage de fiction : MICROPHONE (Égypte) de Ahmad Abdalla, pour l’énergie, pour l’éclairage porté sur les potentiels d’une nouvelle Égypte et pour la mise en valeur du rôle de l’art dans les changements politiques et sociaux.
Griot à la meilleure direction de film de fiction : A JAMAÂ (Maroc, France) de Daoud Aoulad-Syad, pour le choix de faire jouer des acteurs non-professionnels et pour sa capacité à aborder avec sensibilité et humour le sujet tabou de la religion.
Mention spéciale au film HAWI (Égypte, Qatar) de Ibrahim El-Batout pour sa recherche approfondie, son regard attendri sur le passé et le lien créé avec la situation politique délicate vécue aujourd’hui par l’Égypte.
Griot à la meilleure interprétation féminine : DENISE NEWMAN pour son rôle dans SHIRLEY ADAMS (Afrique du Sud) de Oliver Hermanus, pour ce portrait à la fois obscur, complexe et sobre du personnage principal. Par la construction de ce portrait, l’actrice est parvenue à toucher au cœur de l’humanité.
Griot à la meilleure interprétation masculine : YOUSSOUF DJAORO pour son rôle dans UN HOMME QUI CRIE (TChad, France, Belgique) de Mahamat-Saleh Haroun, pour parvenir à un portrait charismatique et tendre, montrant ainsi avec subtilité la maîtrise de son art.
Griot au meilleur long-métrage documentaire : KOUNDI ET LE JEUDI NATIONAL (Cameroun) de Ariani Astrid Atodji, pour son regard plein de rigueur et d’empathie qui met en valeur les innombrables possibilités que les cultures traditionnelles offrent à l’avenir de l’ Afrique.
Mention spéciale au documentaire ASHLAA (Maroc) de HAKIM BELABBES, pour sa capacité à conciler magistralement une histoire individuelle avec une problématique universelle. Un hommage à tous les cinéastes
Griot au meilleur cout-métrage : MWANSA THE GREAT (Zambie, Royaume Uni) de Rungano Nyoni, pour sa capacité à nous entraîner dans un imaginaire d’enfant et dans le monde de la magie, en combinant audace et talent.
Mention spéciale à DREXCIYA (Ghana) de Akosua Adoma Owusu pour la radicalité de son propos, l’économie de moyens et sa vision poétique.
Prix RTVA à la création audiovisuelle, prix au meilleur court-métrage : MWANSA THE GREAT (Zambie, Royaume-Uni) de Rungano Nyoni, pour la noblesse de ses personnages, qui privilégient la responsabilité sociale de leurs actions. L’histoire est une métaphore de la réalité sociale d’un territoire dans un monde global.
Prix SIGNIS : Pour le choix du prix SIGNIS, le jury a pris en considération l’ensemble des longs-métrages de fiction en compétition saufSHIRLEY ADAMS, NDOTO ZA ELIBIDI et LE VOYAGE À ALGER, qui n’étaient pas éligible à Tarifa en raison de leur prix ou mention SIGNIS reçus dans d’autres festivals.
Prix SIGNIS au meilleur long-métrage de fiction : A JAMAÂ (Maroc, France) de Daoud Aoulad-Syad, pour avoir abordé de manière humoristique l’injustice et la corruption et avoir montré le courage et la détermination d’un homme simple qui se retrouve en porte-à-faux pour défendre ses droits et dénoncer l’abus de pouvoir des politiques et des prophètes de pacotille.
Mentions spéciales :
Au film STATE OF VIOLENCE (Afrique du Sud, France) de Khalo Matabane pour avoir montré que la paix ne peut être atteinte que grâce au pardon et à la réconciliation.
Au film MICROPHONE (Égypte) de Ahmad Abdalla pour sa description d’un vent nouveau soufflant sur la société égyptienne, ainsi que l’importance de la culture comme partie d’un système démocratique qui respecte avant tout la liberté.
Plus d’infos: http://www.fcat.es/FCAT_fr/