Entretien avec Ricardo Añino (Ambassade d’Espagne), Raimundo Amador (artiste espagnol) et Sidy Samb [en espagnol].
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Évènement inédit au Sénégal, la première édition du Festival Afroflamenco de Dakar a été l’un des meilleurs exemples de la fusion culturelle entre l’Espagne et le Sénégal. Le soir du 5 juin la magie du métissage culturel a fait vibrer plus de 10.000 personnes qui ont assisté sur la place de l’Obélisque de Dakar pour découvrir un nouveau univers musical fondé sur la fusion du jazz, du blues, du flamenco et des meilleurs rythmes de la musique moderne et traditionnelle du Sénégal.
«La musique n’a pas de frontière. Le do est le même pour les noirs et les blancs, pour les chrétiens et les musulmans. Le tout est une question de tempo, de temps et le flamenco, au niveau du tempo, a des points communs avec le mbalax» a déclaré Sidy Samb, directeur artistique et producteur du Festival.
L’atmosphère d’un mystérieux et passionnant voyage musical envahissait la place de l’Obélisque le soir du 5 juin. La voix profonde de l’artiste espagnol Ranky, accompagné par le pas flamenco de Tomasito et la magie de la kora de Cheikh Baye Fall, ont fasciné le public sénégalais qui découvrait aussi, et pour la première fois, la guitarre prodigeuse de Raimundo Amador. Côté sénégalais, Omar Pene, Sidy Samb, Fallu Dieng, Cheikh Tidiane Tall, Carlou D, Habib Faye et Njaaya ont affirmé sur scéne, et parmis les rythmes du jazz, du blues et du flamenco, sa complicité avec cette atmosphère unique de métissage et compréhension culturelle.
Par José Sánchez